L’avocat Ahmed Souab, membre du comité de défense de l’homme d’affaires et député du parlement gelé, Mehdi Ben Gharbia a indiqué que l’état de santé de son client s’est détérioré, vendredi, à cause de la grève de la faim qu’il observe depuis le 5 novembre dernier, exigeant son tranfert d’abord à l’hôpital Sahloul à Sousse puis au service cardiologie de l’hôpital Farhat Hached à Sousse
Un membre de l’instance nationale pour la prévention de la torture a été interdit de rencontrer Mehdi Ben Gharbia à l’hôpital, a ajouté l’avocat.
Incarcéré dans le cadre d’une affaire de corruption administrative et financière, Mehdi Ben Gharbia a entamé une grève de la faim en réaction à la décision de l’Administration générale des établissements pénitentiaires et de réhabilitation de le priver de voir son fils sans barrière de séparation à la prison Messadine (gouvernorat de Sousse) malgré l’autorisation du juge, avait expliqué son comité de défense.
Dans une déclaration, samedi, à l’agence TAP, l’avocat Ahmed Souab a affirmé à nouveau que le procès de son client est politique, estimant que le système judiciaire applique encore la politique des deux poids, deux mesures. Il a appelé les magistrats à juger selon leur conscience et à ne pas se soumettre aux pressions.
Rappelons que le député et hommes d’affaires Mehdi Ben Gharbia a fait l’objet, avec le mandataire d’une société qui lui appartient, d’un mandant de dépôt, le 20 octobre 2021 pour soupçons de corruption dans deux sociétés de Fret et de Consulting appartenant à Ben Gharbia.
Le 14 décembre dernier, il a été libéré provisoirement par le premier juge d’instruction près le Tribunal de première instance de Sousse 1 qui a clos l’enquête, mais le ministère public avait interjeté appel. Les suspects dans cette affaire ont été notamment accusés de faux et usage de faux et de fraude.
